Fin des Révoltes et Commencement des Lettres, Véronique Daine, L’Arbre à paroles.

Il s’instaure dans ce livre une sorte de dialogue où la raison explicite des actes formulés comme ferments anecdotiques. Véronique Daine expose le bruit de ses révoltes, dans un premier temps, et dans un second temps, justifie avec brio ses élans, ce qui ne manque pas de saveur sous cette plume alerte dont elle dispose avec naturel et simplicité. L’intérêt de ce petit livre réside dans la dualité (dormir-mourir) où l’ambiguïté prévaut.

« La nuit sous le lilas, il ne reste que les fatigues et quelque pâleur parlant où mourir accomplit. » (Les Révoltes Inutilisables) Marc Dugardin, en quatrième de couverture, précise : « D’avoir été raclés jusqu’aux os nous a peut-être gagné une ouïe assez fine pour entendre, à tout le moins, la question que quelqu’un, vivant, nous pose… »

Qu’ajouter à cette évidence ?

©Jean Chatard

Note de lecture in Le Mensuel littéraire et poétique, n° 349, avril 2007